Démentir les mythes au sujet de Sant Thakar Singh

Rétablir la vérité sur Sant Thakar Singh

Mythe : Sant Thakar Singh a assassiné une femme allemande en Inde en 1983, et son corps n’a jamais été retrouvé.

Statut : Faux

Origines :

En janvier 1983, Mme Rosemarie M. (dont nous abrégeons ici le nom afin de respecter la vie privée de la famille), âgée de 44 ans, de nationalité allemande et gravement malade, décède en Inde. Elle avait accompagné, avec un groupe de visiteurs occidentaux, Sant Thakar Singh lors d’une série de conférences en Inde depuis Delhi jusqu’à Calcutta, ville dénommée Kolkata aujourd’hui. Pendant un séjour dans une petite ville située sur le trajet, sa santé se détériora gravement. Sant Thakar Singh fut appelé pour se rendre au chevet de Mme M. dans la chambre où les autres voyageurs accompagnant la tournée prenaient soin d’elle. On fit aussi venir un médecin. Pendant que Sant Thakar Singh parlait doucement à Mme M., en présence d’autres initiés, elle expira d’une mort naturelle. Le docteur confirma que Mme M. était morte d’une mort naturelle. La famille de Mme M. et l’ambassade allemande furent informées. Conformément à la législation en Inde, son corps dû être incinéré à cause du manque de transport funéraire réfrigérant, puis ses cendres furent dispersées sur la rivière Hooghly – un bras de l’embouchure du Gange dans le Bengale Ouest – lors d’une cérémonie religieuse, telle que la coutume le veut dans cette région de l’Inde.

En avril 1984, une plainte fut déposée au parquet de Munich comme quoi Sant Thakar Singh avait assassiné Mme M. Cette plainte n’a pas été introduite par les membres de la famille de Mme M. mais par un journaliste. Le bureau des sectes et mouvements religieux de l’Eglise allemande ainsi que d’autres entités annoncèrent à la presse, à la radio et à la télévision que Sant Thakar Singh avait assassiné Mme M. Mais le 7 mars 1986, le parquet de Munich arrêta la procédure car il n’y avait aucune preuve qu’un tiers ait été responsable de la mort de Mme M. Le parquet déclara qu’il n’y avait tout simplement aucune preuve en appui de la plainte déposée contre Sant Thakar Singh.

En 1993, un film à sensation produit par le réalisateur L. Knauer reprit la plainte selon laquelle Sant Thakar Singh serait suspect du meurtre de Mme M. Fondant sa démarche sur les déclarations de M. Knauer prétendant avoir trouvé de nouveaux témoins et sur des publications de presse de la commission des sectes et mouvements religieux de l’Eglise allemande, le magistrat du parquet de Munich ouvrit la procédure pour une vaste enquête internationale sur les déclarations faites contre Sant Thakar Singh. Dans le cadre de ces recherches, des témoins ayant assisté à la mort de Mme M. se présentèrent et confirmèrent que Mme M. était bien morte naturellement. Lorsque les témoins de M. Knauer furent questionnés, le parquet constata qu’ils ne savaient rien des circonstances de la mort de Mme M. Dans certains cas, les personnes, étonnées d’être appelées les « nouveaux témoins » de M. Knauer témoignèrent sous serment que les informations qu’ils avaient sur la mort de Mme M. leur avait été données par M. Knauer lui-même. Le 21 juillet 1997, le parquet de Munich abandonna la deuxième procédure d’investigation car il n’y avait aucune preuve qui puisse justifier les déclarations faites contre Sant Thakar Singh.

Finalement, une des personnes à l’origine des accusations de meurtre et qui apparait dans le film de M. Knauer de 1993, retira son accusation six ans plus tard. Dans son témoignage sous serment en 1999, elle décrivit comment Mr. Knauer l’avait obligée à faire de fausses allégations dans le film.

Après que les actions juridiques menées par la justice allemande eurent innocenté Sant Thakar Singh non pas une fois mais à deux occasions, la fondation Know Thyself as Soul Foundation, International entreprit énergiquement des démarches juridiques pour protéger la réputation de Sant Thakar Singh contre de telles déclarations calomnieuses.

Il est très facile de faire des déclarations sensationnelles contre quelqu’un. La justice n’est pas seulement là pour confirmer si des soupçons sont légitimes et doivent conduire à un procès, mais aussi pour éviter que des affirmations légères et non prouvées soient faites contre des gens innocents, soit par erreur, soit délibérément en leur voulant du mal.

Sources :

Dernière actualisation : 30 avril 2010